Le
service public postal remplit des missions indispensables en matière
d’aménagement du territoire et de lien social. Ses missions dépassent le cadre
du service universel du courrier et de la presse, de l’accessibilité bancaire
et de la présence postale territoriale, dans les zones rurales comme dans les quartiers
populaires.
Le
gouvernement et la direction de La Poste envisagent de changer le statut de
l’établissement public afin de le transformer en société anonyme dans le cadre
de la loi de transposition de la directive postale mettant fin au monopole de
La Poste sur le courrier de moins de 20 grammes le 1er janvier 2011.
Or, ce
service public postal est déjà l’objet de remises en cause très importantes qui
ont abouti à une détérioration du service rendu à la collectivité. Plus de 6
100 bureaux de poste sur 17 000 ont déjà été transformés en
« partenariats » et plus de 50 000 emplois ont été supprimés depuis
2002. Ceci se traduisant par un accroissement des tournées de facteurs à
découvert, des horaires de levées avancés, des files d’attente qui s’allongent.
En
Europe, les privatisations postales ont engendré une baisse de la qualité de
service, et une augmentation des tarifs ainsi qu’une destruction des emplois.
Une
consultation nationale de la population a été organisée le samedi 3 octobre
2009 à l’initiative du Comité National contre la privatisation de La Poste pour
l’ouverture d’un débat public et pour un référendum sur le service public
postal.
A Issy, bénévoles et militants de gauche se sont relayés
pour permettre aux isséens de s’exprimer. Sur 2544 votants (belle participation
dans les Hauts-de-Seine), 2450 personnes se sont exprimées en faveur du
maintien du service public.
Téléchargement Résultats 92 votation poste
L'ensemble des députés de gauche (PS,
PCF, Verts, PR, RDG) ont signé
Le 14 octobre à l'Assemblée nationale
une proposition de loi "symbolique", pour
demander un référendum sur la Poste...