La résidence universitaire d’Antony était menacée par un
projet des élus UMP de la Communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre. La
Région vient en aide aux étudiants.
Le Conseil Régional d’Ile-de-France a voté jeudi 17 décembre
2009 une autorisation de programme de 20 millions d’euros en faveur de la
résidence universitaire d’Antony (Hauts-de-Seine), a annoncé dans un
communiqué le maire de Clamart, Philippe Kaltenbach (PS), qui
s’est félicité de la mesure : “Il s’agit là d’un acte fort en faveur de la
sauvegarde des milliers de logements étudiants de la cité universitaire“, a
souligné Philippe Kaltenbach, également conseiller régional.
La résidence de la cité universitaire Jean-Zay d’Antony est
l’une des plus grandes d’Europe, avec 2.100 logements aux loyers mensuels
compris entre 130 et 220 euros. Ces logements “doivent être réhabilités et non
détruits comme le souhaitent les élus UMP de la Communauté d’agglomération des
Hauts de Bièvre, nouveau propriétaire du site, qui veulent livrer ces terrains
à la promotion privée“, écrit Philippe Kaltenbach.
Selon le maire de Clamart, Valérie Pécresse, conseillère
régionale et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, “n’a pas
pris part au vote, tout comme l’ensemble du groupe UMP“. Le 7 novembre, des
membres du syndicat étudiant Unef avaient remis le “prix de la destruction” à
la ministre, qui participait à une convention sur le logement. Ce prix lui
était décerné “pour être la ministre de l’Enseignement supérieur qui a vu le
plus grand nombre de chambres détruites sous son mandat“, en référence à la
destruction prévue de 548 chambres à la cité universitaire d’Antony.