
Les communautés d’agglomération Val-de-Seine (
Boulogne-Billancourt et
Sèvres) et Arc-de-Seine
(Issy-les- Moulineaux, Meudon, Chaville, Vanves
et Ville-d’Avray) vont fusionner.
Ainsi sera constituée la plus importante intercommunalité francilienne
– voire française – regroupant une population de 297 500 habitants. Ce
sont sept communes de la majorité (UMP, Nouveau Centre ou Modem à Ville
d’Avray) qui constitueront un seul bloc allant des frontières des
Yvelines au périphérique parisien.
L’objectif avancé est une gestion plus économique en mutualisant les
équipements et les services : enlèvement des ordures ménagères, partage
des équipements sportifs et culturels, appels d’offres communs pour
l’éclairage public, par exemple, ou des aménagements urbains.
Il y a toutefois un écueil démocratique : se met en place un échelon
administratif dont les représentants ne sont pas en tant que tels,
directement élus au SU.
Actuellement, seul un élu de l’opposition Mod
em n’a été autorisé à siéger à Arc de Seine.
Lors du conseil municipal du 11 décembre, nous avons demandé à ce que
un élu de la liste d’opposition « Issy à venir » qui rassemble les
partis de Gauche et les Verts puisse siéger dans le « comité de suivi
» qui doit se tenir dans la nouvelle structure. Pour le moment, pas de
réponse.
Autre question : André Santini déjà président de la communauté d’Arc de
Seine va-t-il obtenir le poste de président de la nouvelle communauté
d’agglomération ?
Ce qui est certain, c’est qu’à ce niveau d’agglomération élargie,
risquent de se prendre en toute opacité des décisions ayant des
conséquences concrètes sur la vie quotidienne des isséens.