Kathy Similowski, quelques expressions d’Issy.

Le PACI : un patrimoine commun à préserver

En 1932, est édifiée par l’architecte Marcel CHAPPEY la salle des fêtes d’Issy-les-Moulineaux, sise 25 avenue Victor Cresson, qui allait devenir en 1935 la maison du peuple. Le PACI est un merveilleux bâtiment qui était destiné à recevoir les manifestations de la ville, des salles municipales pour l’art et la culture de tous les isséens. Cependant, progressivement la ville s’est désengagée de sa mission culturelle. 

Le PACI est devenu d’abord un espace partiellement commercial réservé pour des congrès. Puis, la gestion du PACI a été confiée à des sociétés commerciales, la ville se contentant de réserver quelques soirées par an pour des spectacles. La Ville avait dans un premier temps maintenu un certain contrôle en se réservant des « actions » dans les sociétés commerciales assurant la gestion du PACI. Elle ne conserve désormais aucune action. Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) d'Issy-les-Moulineaux a été approuvé à l'unanimité en décembre 2005. En septembre 2008, la municipalité a lancé une procédure pour y apporter quelques "modifications mineures". 

Parmi les diverses mesures figure, pudiquement présentée comme une « confirmation de la protection de la seule façade principale », la suppression presque totale du classement du Palais des Arts et des Congrès d'Issy-les-Moulineaux (PACI) dans les « éléments de patrimoine à protéger », permettant la destruction du PACI à l'exclusion de sa seule façade principale pour le remplacer par des logements.

Nous déplorons le désengagement de la Ville pour sa mission culturelle et la destruction, en particulier dans le quartier du Centre, de nombreux éléments du patrimoine architectural d'Issy ; la Poste, la crèche, la gendarmerie et d’autres bâtiments des « années 30 » qui donnaient à notre Ville son identité.

 

Nicolas Sarkozy commet un contresens en réintégrant l'OTAN

 Dans sa quête de réformes, Nicolas Sarkozy voit grand. Mais lorsque l’avenir de notre pays est en cause, il y a lieu de s’interroger. En décidant, brusquement, de réintégrer la France dans l’OTAN, il prend une décision qui va à contre courant de l’Histoire. D’abord, parce que le Général de Gaule a souhaité notre retrait de l’OTAN pour donner à notre pays une dimension internationale de neutralité entre l’Ouest et l’Est. Ensuite, parce que si l’échiquier international s’est modifié, les présidents successifs ont cherché à construire une Europe forte tirée par le couple France – Allemagne réconcilié.

En période de crise, il nous faut d’abord penser un modèle économique européen de relance. Quant à la défense nationale, est-on certain de faire le bon choix ? Que serait-il advenu si Jacques Chirac s’était engouffré dans la frénésie militaire de la recherche « des » armes de destruction massive  ? Nicolas Sarkosy, et son parti donc,  tourne les talons à l’Europe de la défense. Souvenons-nous en pour les élections européennes !

Lisez l’article de S Royal sur le sujet en cliquant sur "Lire la suite" 

« Votre » député pour le bouclier fiscal : est-ce une façon efficace de lutter contre la crise ?

L'UMP a désapprouvé  la proposition de Pierre Méhaignerie relative à une "contribution exceptionnelle" des très hauts revenus à l'effort national. Quelles sont les personnes concernées par cet effort imposé aux plus démunis qui se voient refuser une augmentation des salaires ou des retraites quand ce n’est pas imposer une perte d’emplois ?  Ceux qui gagnent 300 000 € par an !

Lors des dernières élections législatives, les isséens ont cru élire André Santini. Ce dernier a préféré une fonction ministérielle. Frédérique Lefebvre, issue de la majorité UMP, est donc désormais, par le jeu des alliances qui échappent aux électeurs,  notre député.

Et quelle  fut la réponse apportée par F. Lefebvre lors d’un point presse sur la question :
"Il n'est pas question pour nous de nous lancer dans des mesures qui seraient anti-économiques, qui iraient à contresens de ce dont notre pays a besoin aujourd'hui",

Pourquoi ? :  Parce que la proposition de P Méhaignerie président UMP de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, d'une contribution exceptionnelle sur les revenus supérieurs à 300.000 euros par an, revient à un "aménagement du bouclier fiscal", qui garantit à un contribuable de ne pas payer plus de 50% d'impôt ». Or, "le bouclier fiscal est un principe sur lequel nous n'entendons pas transiger", a-t-il dit."Aujourd'hui, il n'y aurait rien de pire que de désigner un certain nombre de nos compatriotes comme des boucs émissaires de la crise", a-t-il jugé.

Les gens qui se lèvent tôt, les érémistes et les chômeurs qui aimeraient bien aller travailler tôt apprécieront cette déclaration de notre député à graver sans doute sur le piédestal de la justice sociale. Eux ne se sentent pas du tout, les « boucs émissaires » de la crise capitaliste...
 

Des IUFM en grève pour défendre la formation des enseignants du premier degré.

Parmi les réformes annoncées sur l’université figurent la disparition des IUFM et la «mastérisation » de la formation des enseignants du premier degré. Elle aura bien lieu à partir de la rentrée prochaine, mais avec maintien des concours actuels en 2010.

Cette réforme qui conduit à exiger un niveau d’études Bac + 5 pour le moindre professeur des écoles est à contre courant des déclarations étonnantes du même ministre qui trouvait inutile de poursuivre des études de Bac + 3 pour enseigner en maternelle. Que l’on souhaite des enseignants de plus en plus diplômés peut être concevable à partir du moment où le prolongement des études n’est pas un facteur discriminant et où la formation est adaptée au métier d’enseignant.

Or, la présente réforme a pour conséquence un allongement des études financées par les étudiants et la perte de l’année de stage rémunérée (12 mois rémunérés).

Par ailleurs, les futurs enseignants du premier degré auront moins d’heures de stage (108 heures rémunérées 3000 euros) et un enseignement plus théorique.

Là encore, l’absence de concertation préalable et la rapidité avec laquelle la réforme est imposée a mis le feu aux poudres des IUFM qui viennent renforcer le cortège des revendications des Universités françaises.

Manifestation du 19 mars : pour un vrai plan de relance.

Ils étaient environ 3 millions de manifestants à défiler dans l’hexagone pour exprimer leur mécontentement. Partout une demande de pouvoir d’achat, une lutte contre les suppressions de postes, un demande d’arrêt des réformes imposées sans concertation. De tous les secteurs, de toutes les professions, des petites entreprises aux plus grandes, de partout flottaient des banderoles, fusaient des slogans contre la politique du pouvoir en place.
Un sentiment d’injustice aussi : « avec la crise on donne de l’argent aux banques et on en retire aux autres ».

Des revendications claires : « Il faut augmenter les salaires », « on ne peut mettre en place des réformes sans aucune participation des intéressés, qui s’appuient sur une demande de rendement qui n’est pas acceptable quand on a affaire à l’humain ». Car le service public,
l’hôpital, l’école, l’université notamment souffrent de dégradations des conditions de travail et des pressions insupportables sur les personnels.

Ici des suppressions de poste, là des réformes imposées par des soucis budgétaires, plus loin un pouvoir d’achat en chute et de l’autre côté, un pouvoir autiste continuant de soutenir le bouclier fiscal, oubliant les promesses de l’avant « Fouquet’s » qui annonçait l’air du bling bling et des efforts non partagés.
 

Le droit des élus à Issy

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

Voltaire avait une haute conception de la démocratie.
A Issy, nous essayons d’exercer nos droits d’élus. Lors de la dernière séance du Conseil Municipal, le 2 février dernier, était-ce parce que le soir même Nicolas Sarkozy annonçait la suppression d’une partie de la Taxe Professionnelle qui finance largement le budget de la Ville, les débats furent plus que tendus. Pas de réponses de Monsieur le Maire aux interventions des élus de l’opposition sur le projet de l’intercommunalité ou sur le budget 2009. Pas de débat non plus. Pire, dénigrement de la minorité ; « les socialistes sont médiocres » et il n’est donc pas besoin de les écouter. Comment un homme aussi intelligent, cultivé et possédant un sens de l’humour affiché peut-il ne pas respecter son opposition ? Nous souhaitons travailler, nous investir dans les commissions, mais nous ne renoncerons pas à exister. Nous approuvons une grande partie des délibérations du Conseil Municipal, mais nous ne pouvons donner quitus à la majorité de toute sa gestion. Nous ne partageons pas la même philosophie de l’action communale et cela tient au fait que nous défendons d’autres valeurs. Toutes les idées sont bonnes, pourvu qu’elles conduisent à la défense de l’intérêt public.

Or, justement, nous ne pouvons qu’être révoltés lorsqu’à l’examen des subventions accordées aux associations, l’ASTI (association de solidarité avec les travailleurs immigrés) se voit amputer de 50% de ses subventions au motif qu’elle servirait de « tremplin politique ». Voilà donc une association qui présente un intérêt local évident (comme l’aide aux devoirs) punie parce que sa Présidente s’est présentée sur la liste « Issy à Venir ».

C’est pourquoi nous avons décidé de quitter le Conseil Municipal avant sa fin et que fut organisée, vendredi 13 février, une manifestation de soutien aux élus de la Gauche et des Verts.
Nous souhaitons, Monsieur Le Maire, le respect des principes démocratiques qui nous animent tous.

Insolence

"Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être.» Seulement voilà, «il a pris la France et n’en sait rien faire"
Dieu sait pourtant qu'il se démène : « Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c’est le mouvement perpétuel; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.»
L’homme qui, après sa prise du pouvoir, a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. «Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.» On y ajoutera le cynisme car, la France, «il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !». Triste spectacle que celui du «galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé».

Comment résister au plaisir de vous faire partager cet extrait de texte signé Victor  Hugo...  Un pamphlet insolent à merveille, piquant, incisif, et qui attaque, mais est-ce nécessaire de le préciser,  un gouvernant de la France des plus célèbres... Un petit brun colérique dénommé Napoléon III ! Qui d’autre ?

Planning Famillial

Une diminution importante des crédits a été annoncée pour 2009 concernant les "associations qui offrent des permanences d'accueil sur les questions de vie familiale, de sexualité, de contraception ou d'accompagnement de l'interruption volontaire de grossesse".
Ce désengagement de l'État pourrait avoir des conséquences graves, sur le fonctionnement du Planning familial notamment pour les jeunes, alors qu’il remplit des missions d’utilité publique et de prévention. Il porte atteinte aux droits des femmes.
Le PS "comprend et approuve le sens de la pétition" lancée par le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) et "appelle chaque citoyen à la signer pour le soutenir". Ségolène Royal s’est aussi exprimée sur le sujet.

Manifestation du 29 janvier 2009 : une grève qui se voit !

« La France est en train de changer, elle change beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément qu’on ne le croit. Désormais quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit. »

Ces propos méprisants et suffisants de N. Sarkozy résisteront-ils à la vérité, au mouvement populaire qui gronde ? Aujourd’hui des millions de français ont fait grève pour défendre le pouvoir d’achat, pourtant promis par ce même N. Sarkozy « Je serai Le Président du pouvoir d’achat ». Aujourd’hui, nous étions 2,5 millions de français dans la rue pour demander au Président d’arrêter ces réformes qui détruisent les services publics, méprisent les plus fragiles, et s’avèrent inefficaces économiquement.

La démocratie bâillonnée.

Le gouvernement prétendait que la révision constitutionnelle de juillet 2008 permettrait une revalorisation du Parlement.Pourtant, aujourd'hui, par un projet de loi, il s'attaque au droit d'amendement, principal outil du travail parlementaire.
Le Parlement est le lieu où s'écrit la loi et l'amendement, le moyen de la préciser et de l'enrichir.  Pour le gouvernement, il est devenu une entrave.Défendre le droit constitutionnel d'amendement n'est pas un combat des parlementaires pour les parlementaires.

C’est un combat de tous les citoyens.Voici l’appel à la mobilisation des groupes Socialiste, Radical, Citoyen et Divers Gauche à l'Assemblée nationale.

Appel à la mobilisation pour la défense des droits du Parlement !

 

Le Président de la République, le président de l’Assemblée nationale et la majorité ont pris la responsabilité d’ouvrir une crise politique majeure.

Ensemble, ils ont conçu un projet de loi organique qui a pour but essentiel d’entraver le droit d’amendement des parlementaires et à limiter l’expression de l’opposition. Ils ont décidé d’enfreindre la Constitution qui protège et garantit ces droits. Ils veulent mettre fin à la tradition parlementaire qui imposait un consensus entre la majorité et l’opposition sur les règles touchant au fonctionnement des Assemblées. Ils veulent priver les parlementaires de leur liberté individuelle de défendre des amendements et de les utiliser pour informer l’opinion des dangers d’un texte de loi.

Le déroulement des débats en cours à l’Assemblée nationale témoigne d’une dérive autoritaire visant à bâillonner l’opposition parlementaire, à lui retirer le seul pouvoir qu’elle détient encore dans nos institutions : le temps de débattre, le temps d’expertiser les textes, le temps d’éclairer les Français.

Pour vous en convaincre, il vous suffit de visionner la vidéo de la dernière séance en cliquant sur ce lien.

Dans ces conditions, il nous est impossible de continuer un tel simulacre de débat. Il ne s’agit pas d’un combat partisan. Nous défendons le droit inaliénable pour chaque parlementaire de modifier le cours d’une loi. Nous défendons le droit d’exprimer le sentiment des citoyens qui nous ont élus.
Notre droit d’amendement, c’est aussi votre liberté d’expression.

C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un appel à la mobilisation pour la défense des droits du Parlement. Vous trouverez une pétition et des informations complémentaires sur www.amendement.over-blog.com.

Nous comptons sur votre soutien.

Les parlementaires socialistes, radicaux et citoyens.

Groupe Socialiste, Radical, Citoyen et Divers Gauche à l'Assemblée nationale